"L'aventure, c'est le réalisme de la féerie" (ANDRE MALRAUX)

"L'aventure, c'est le réalisme de la féerie" (ANDRE MALRAUX)

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  • Eloge des frontières (Conférence). La frontière-contact comme condition de la civilisation. (Conférences de Cadenet).
  • L'imaginaire dans la pensée économique. (Conférence donnée en décembre 2010 dans le cadre de l'étude du thème mobile "L'imagination" (prépa HEC). Rubrique "conférences de Cadenet".
  • IMAGES DE L'HISTOIRE, HISTOIRE DES IMAGES: LA REPRESENTATION DE L'HISTOIRE CONTEMPORAINE AU CINEMA.( Histoire et culture générale aux concours d'entrée aux IEP et Ecoles de commerce).
  • Autour de l'ouvrage de JOAN SCOTT, "Théorie critique de l'Histoire". Analyse du livre. ( GRANDES LECTURES).
  • -La guerre comme moteur de l'Histoire.( conférence donnée à l'IUT de l'Université Paris V en 2010). Libéllé "Conférences de Cadenet").
  • MARC LAZAR; "Le communisme, une passion française": analyse critique. (42 pages). GRANDES LECTURES.
  • -LE CERCLE : L'ENSEIGNEMENT PAR PETITS GROUPES.
  • -Media et politique: images du pouvoir et pouvoir des images (conf. donnée en février 2010 à l'IUT de l'Université Paris V). Libellé "Conférences de Cadenet".
  • CHRIS MARKER:UNE EDUCATION DU REGARD (Rubrique "Histoires des images, images de l'Histoire").

mercredi 23 novembre 2022

RETOUR A TURIN (NOVEMBRE 2022)

 RETOUR A TURIN I (NOVEMBRE 2022).

CAFES, ARCADES ET PASSAGES

L'été dernier déjà, la ville m'apparut automnale, pavesienne en somme, tant la chaleur s'estompait dans le dédale des arcades, le long du Pô immobile, aussi nobiliaire que les longues places monumentales, mais il me fallait le froid sec de novembre et ces crépuscules rapides avec ses lumières angulaires si belles, embrasant puis comme dévorant la ville au point qu'on pouvait imaginer ne pas la retrouver le lendemain, comme à Saint-Pétersbourg avec laquelle elle partage ces horizontalités immenses interrompues ça et là par quelque Mole Antonelliana, sorte d'Amirauté montant la garde face à l'océan alpin. Mais c'est Prague cette fois-ci qui me sauta au visage, Prague et Budapest plus que Vienne, définitivement ensablée dans sa Chantilly européiste, Prague et Budapest au temps des cafés littéraires et de toutes les errances, Trieste aussi, et Belgrade, et Zagreb....On aura compris que Turin me ramena soudain à ma désormais seule patrie ( intérieure): la Mitteleuropa. Turin la piémontaise conserve cette lenteur militante et cette mélancolie souriante des villes littéraires, pour quelque temps encore.


























 

jeudi 25 mars 2021

ORLEANS

 Installé à Orléans depuis 15 jours, je vais réactiver ce blog dans quelques jours.

Bien à vous tous.

Olivier MILZA de CADENET.

jeudi 7 mars 2019



LE COUP DE GRÂCE A LA GRÂCE.
POURQUOI IL "FALLAIT CONDAMNER" MGR BARBARIN


Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il est acquis hélas, et depuis assez longtemps, que ce pays ne s'aime plus et a pris goût à la haine de soi, à la haine de ce qu'il fut, à la haine de ce qui l'a fondé, particulièrement ces 1500 ans de culture chrétienne qui désormais lui pèsent, comme l'insupporte la blancheur de ses visages, aussi insupportablement blancs que le "blanc manteau de ses églises".
Il fallait condamner Mgr Barbarin, parce que ce prêtre, ce cardinal, cet archevêque, et qui plus est Primat des Gaules ( quel prétention à la fois raciale - au sens, mental et culturel, qu'un Péguy ou un Bernanos donnaient au terme de "race française - et œcuménique!) représente tout ce que les "progressistes", et leurs nouveaux prolétariats "décoloniaux" vomissent depuis toujours et rêvent de remplacer pour toujours.

Il fallait condamner Mgr Barbarin, non pour des crimes qu'il "n'aurait pas dénoncés" - il le fit - mais parce qu-il fallait "frapper l'institution à sa tête", comme le dit un des personnages du film de François Ozon, "Ainsi Soit-il", moins soucieux de s'en prendre à un prêtre qui, au demeurant, avait avoué les faits, qu'à dégommer l’Église, toute l’Église, pour en finir avec cette insoutenable Chrétienté, osant opposer au néant post-moderne toute l'épaisseur d'une histoire de temps long que tout notre "enseignement" récuse et "déconstruit".

Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on condamna naguère les "Juifs Süss" en ce temps où les catholiques redeviennent les "talas", les "culs bénis", les "cléricaux", comme d'ailleurs nos Juifs redeviennent des "youpins" ou, pour parler à la fois la langue des banlieues et celle des gauchistes, des "sionistes". Jamais d'ailleurs le destin des Juifs de France ( et d'ailleurs) ne s'est autant confondu avec celui de nos "frères aînés", haïs pour leur Histoire, leur Mémoire, leurs Racines, leur insoutenable Éternité. Jamais la horde des amnésiques, des désaffiliés, des deshéritiers, des fossoyeurs de toute Tradition n 'a autant confondu, en une même flétrissure, les enfants des Évangiles et ceux du Talmud, au demeurant unis par un certain Essénien de Palestine - la seule qui existât vraiment -, ce Jésus de Nazareth dont les descendants araméens vivent leurs dernières années, tranquillement génocidés par les "enfants perdus de la république" et leurs avocats "insoumis".

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il avait soutenu la "Manif' pour tous", persistait à considérer la Famille comme une cellule de base de la société et ne considérait pas l'avortement comme un "progrès" et la PMA comme une "avancée sociétale", mais bien comme une étape nouvelle dans la culture de la mort, du jetable, du remplaçable, et la réduction de la femme et de l'enfant au rang de "porteuse" et de marchandise. 

Il fallait condamner Mgr Barbarin pour non dénonciation de pédophilie dans l’Église, parce qu'il importait de faire oublier que la majorité des atteintes sexuelles aux enfants se déroule dans le silence feutré des familles, et pas seulement catholiques, ou dans d'autres institutions, comme l’Éducation "Nationale", laquelle organise sans problème la promotion des postures LGBT et des attouchements de "découverte du corps', euphémisation de la gauche française pour désigner des turpitudes "légales", parce que "progressistes" et "libérées".

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il  n'est pas question - "progressisme" et "ouverture d'esprit" obligent, de s'en prendre à certain député européen amateur de jardins d'enfants germaniques, ou à d'anciens ministres amateurs de garçonnets maghrébins, parce que la pédophilie reste, c'est bien connu, affaire de "frustrés" religieux et de "fachos" éternels.

Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on détruit les églises, comme on encercle Saint-Denis de Musulmans "tolérants et attachés aux droits de l'homme", comme on essentialise Rachid et Djamila en enterrant Daniel et Marie, avec leurs blondeurs insupportables, leurs tenues trop impeccables, leur "cathé"..et leurs serre-têtes.

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il faut remplacer une Église par une autre Église, une communauté enracinée par une Umma d'importation, même si celle-là ne risque pas de dénoncer en son sein une pédophilie qui fait partie intégrante de ses mœurs et de ses mariages, il fallait condamner Mgr Barbarin pour ne pas avoir à parler de l'excision, des "tournantes" supervisées par les "grands frères" pour décompresser après "la prière", des femmes violées, vitriolées, envoilées et sacrifiées sur l'autel d'un "respect" de pure façade, il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il fallait jeter aux chiens de l'inculture, de la bêtise, des raccourcis faciles et des rancœurs de défroqués fragiles ou d'ex-"religieuses marginales", un  homme de foi dans une époque qui n'en plus que pour la "conso" et les séries-tv, qui a remplacé Dieu par les "droits de l'homme" et la spiritualité par le culte du tri sélectif , du véganisme et de l'immigré "christique"
.

Il ne fallait pas condamner le Père Preynat, petit gibier coupable, mais médiatiquement inconsistant.
 La "parole libérée" n'a libéré que des haines recuites qui n'ont que peu à voir avec la justice des hommes.
Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on sonne le hallali contre un "dix corps" déjà "réduit".
Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on donne le coup de grâce à la Grâce.
 


vendredi 9 mars 2018

BALKANS EXPRESS: SLOVENIE, SERBIE, CROATIE, BOSNIE-HERZEGOVINE, MONTENEGRO (août 2017)

EN SERBIE

BELGRADE





Au mausolée de TITO

Sacrifions au rite de l'exercice gestuel d'admiration!




Mausolées de Tito (Josip Broz)  et de son épouse.







TITO: "en marche" vers l'avenir ( forcément) radieux de la libération nationale et du socialisme autogestionnaire!


TESLA: un génie de l'électricité, entre autres père du radar et des robots électriques.

SAINT-SAVA (Eglise du bas)












 La gare de Belgrade: un support de vieilles partances



Vers la BOSNIE-HERZEGOVINE : voyage aux origines de la Première Guerre mondiale et dans les plis complexes de la Guerre balkanique des années 1990.








SREBENICA: la souffrance des morts...les mises en scène des vivants. Dans l'ancien quartier général des forces de l'ONU, situé dans l'ex-zone industrielle de Potocari, un temps lieu de refuge des civils musulmans confrontés aux milices serbes, un musée de la "Shoah" bosniaque à partir d'une "auschwitziation" esthético-politique.





Milosevic et Karadzic durant leurs procès au TPI de la Haye.




Les anciens cantonnements des casques bleus de l'ONU




 La boucle est...bouclée. Les victimes musulmanes, indubitables, n'en deviennent pas moins les "ramplaçantes" de celles des génocides majeurs - ici la Shoah incarnée par la maison d'Anne Franck à Amsterdam - avant de préfigurer la victimisation "militante" de l'islamisme global. Sarajevo, un peu plus tard, nous démontrera cette reconquête d'une ville multiculturelle ancienne, par la seule "historicité" musulmane.


La nécropole de Srebenica


































SARAJEVO

Le "Holiday Inn", lieu de regroupement des journalistes, pendant la guerre de 1990-1995. Au premier plan, "Sniper alley"







 Sur les lieux de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914. (Vitrine avec les photos de Gavrilo Prinzip).





La cathédrale du Sacré-Coeur.



La starut d'IVO ANDRIC, le génial auteur de la "Chronique de Travnik" (1942) et du "Pont dur la Drina" (1945). Nobel de littérature en 1961.




La statut de Jean-Paul II devant la cathédrale du Sacré-cœur.




APOTEKE SARAJEVO

Eglise Saint-Antoine de Padoue dans le quartier de Bistrik.


Immeuble Papagajka: conçu en 1982 par l'architecte MLADEN GORAZDENA, c'est un des derniers ouvrages de la période socialiste, en partie inspiré du style "brutaliste" de Le Corbusier, mais "citant" dans son portail d'entrée la synagogue ashkénaze voisine.


Immeuble Papagajka et synagogue ashkénaze.



La synagogue ashkénaze de l'architecte tchèque KAREL PARIK, dans le style néo-mauresque cher au "modèle" austro-hongrois (1902).







Atmosphère et architecture très "viennoise" sur les bords de la Miljacka.





La bibliothèque de Sarajevo














 Carte du siège de Sarajevo sur le site du tunnel reliant, pendant la guerre, la ville et l'aéroport, et qui était, aux dires des brochures, le seul point de ravitaillement de la ville assiégée. Haut lieu de "piété" musulmane, comme on le voit.






Bosnie centrale: la rivière NERETVA








Mostar


























Montenegro


Les Bouches de Kotor






 Îles Saint-Georges et Notre-Dame-du-Récif



 Kotor



 Croatie

Dubrovnik











 SPLIT












RIJEKA ( la "FIUME" de D'ANNUNZIO!)





SLOVENIE

Ljubljana






















                                                                          ZAGREB (Croatie)
































Zagreb, Ljubljana, Belgrade: partout les canons régionaux de l'architecture "citent" l'architecture "Art Nouveau" ou "historiciste" de l'Autriche-Hongrie. Ce monde perdu où coexistaient - sans se "métisser" -  les cultures nationales, fédérées par l'Empire, s'étendait des Balkans à l'Europe centrale et des confins polono-ukrainiens jusqu'aux pays baltes. Cette âme collective est ce qui manque cruellement à la non-Europe contemporaine, fossoyeur des identités nationales, mais qui survivent au moins dans les "formes d'une ville", de Prague à Riga et de Zagreb à Budapest.