

Comme pour Hitler en 1937 et Khrouchtchev en 1963, la stratégie de l'opération "sourire" et de la fausse ouverture a permis à l'Iran d'obtenir la "Gleichberechtigung" (L'égalité des droits), c'est-à-dire pour Hitler celui de réarmer et de disposer d'un arsenal militaire, pour "Mr K." d'obtenir des Américains le retrait de leurs missiles de Turquie après le coup de bluff d'octobre 1962, et pour le président Rohani -qui sourit vraiment trop depuis son investiture- la possibilité pour l'Iran de continuer d'enrichir l'uranium, sans renoncer qui plus est à la centrale d'Arac. M.Obama, toujours aussi matamore ( dans le discours), déclare que si dans six mois l'Iran n'a pas honoré cet accord il le dénoncera. Mais c'est précisément de ces 6 mois dont "Nikita" Rohani avait besoin pour achever la mise en place d'une arme nucléaire, à l'abri désormais de la levée des sanctions et des vérifications de l'AIEA. Juger l'Iran sur les déclarations d'ouverture et les sourires de chat du Cheshire du Président iranien, c'est prendre aux pieds de la lettre les protestations de modération de l'Allemagne émises par Ribbentrop en 1938. Derrière Ribbentrop, il y avait Hitler...et on connaît la suite. Derrière la marionnette Rohani, il y a le "Guide suprême" pour qui, à terme, Israël doit disparaître. Décidément, la Genève de 2013 ressemble à s'y méprendre à celle de 1933, quand la SDN décidait régulièrement...de ne rien faire.
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