"L'aventure, c'est le réalisme de la féerie" (ANDRE MALRAUX)

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jeudi 7 mars 2019



LE COUP DE GRÂCE A LA GRÂCE.
POURQUOI IL "FALLAIT CONDAMNER" MGR BARBARIN


Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il est acquis hélas, et depuis assez longtemps, que ce pays ne s'aime plus et a pris goût à la haine de soi, à la haine de ce qu'il fut, à la haine de ce qui l'a fondé, particulièrement ces 1500 ans de culture chrétienne qui désormais lui pèsent, comme l'insupporte la blancheur de ses visages, aussi insupportablement blancs que le "blanc manteau de ses églises".
Il fallait condamner Mgr Barbarin, parce que ce prêtre, ce cardinal, cet archevêque, et qui plus est Primat des Gaules ( quel prétention à la fois raciale - au sens, mental et culturel, qu'un Péguy ou un Bernanos donnaient au terme de "race française - et œcuménique!) représente tout ce que les "progressistes", et leurs nouveaux prolétariats "décoloniaux" vomissent depuis toujours et rêvent de remplacer pour toujours.

Il fallait condamner Mgr Barbarin, non pour des crimes qu'il "n'aurait pas dénoncés" - il le fit - mais parce qu-il fallait "frapper l'institution à sa tête", comme le dit un des personnages du film de François Ozon, "Ainsi Soit-il", moins soucieux de s'en prendre à un prêtre qui, au demeurant, avait avoué les faits, qu'à dégommer l’Église, toute l’Église, pour en finir avec cette insoutenable Chrétienté, osant opposer au néant post-moderne toute l'épaisseur d'une histoire de temps long que tout notre "enseignement" récuse et "déconstruit".

Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on condamna naguère les "Juifs Süss" en ce temps où les catholiques redeviennent les "talas", les "culs bénis", les "cléricaux", comme d'ailleurs nos Juifs redeviennent des "youpins" ou, pour parler à la fois la langue des banlieues et celle des gauchistes, des "sionistes". Jamais d'ailleurs le destin des Juifs de France ( et d'ailleurs) ne s'est autant confondu avec celui de nos "frères aînés", haïs pour leur Histoire, leur Mémoire, leurs Racines, leur insoutenable Éternité. Jamais la horde des amnésiques, des désaffiliés, des deshéritiers, des fossoyeurs de toute Tradition n 'a autant confondu, en une même flétrissure, les enfants des Évangiles et ceux du Talmud, au demeurant unis par un certain Essénien de Palestine - la seule qui existât vraiment -, ce Jésus de Nazareth dont les descendants araméens vivent leurs dernières années, tranquillement génocidés par les "enfants perdus de la république" et leurs avocats "insoumis".

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il avait soutenu la "Manif' pour tous", persistait à considérer la Famille comme une cellule de base de la société et ne considérait pas l'avortement comme un "progrès" et la PMA comme une "avancée sociétale", mais bien comme une étape nouvelle dans la culture de la mort, du jetable, du remplaçable, et la réduction de la femme et de l'enfant au rang de "porteuse" et de marchandise. 

Il fallait condamner Mgr Barbarin pour non dénonciation de pédophilie dans l’Église, parce qu'il importait de faire oublier que la majorité des atteintes sexuelles aux enfants se déroule dans le silence feutré des familles, et pas seulement catholiques, ou dans d'autres institutions, comme l’Éducation "Nationale", laquelle organise sans problème la promotion des postures LGBT et des attouchements de "découverte du corps', euphémisation de la gauche française pour désigner des turpitudes "légales", parce que "progressistes" et "libérées".

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il  n'est pas question - "progressisme" et "ouverture d'esprit" obligent, de s'en prendre à certain député européen amateur de jardins d'enfants germaniques, ou à d'anciens ministres amateurs de garçonnets maghrébins, parce que la pédophilie reste, c'est bien connu, affaire de "frustrés" religieux et de "fachos" éternels.

Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on détruit les églises, comme on encercle Saint-Denis de Musulmans "tolérants et attachés aux droits de l'homme", comme on essentialise Rachid et Djamila en enterrant Daniel et Marie, avec leurs blondeurs insupportables, leurs tenues trop impeccables, leur "cathé"..et leurs serre-têtes.

Il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il faut remplacer une Église par une autre Église, une communauté enracinée par une Umma d'importation, même si celle-là ne risque pas de dénoncer en son sein une pédophilie qui fait partie intégrante de ses mœurs et de ses mariages, il fallait condamner Mgr Barbarin pour ne pas avoir à parler de l'excision, des "tournantes" supervisées par les "grands frères" pour décompresser après "la prière", des femmes violées, vitriolées, envoilées et sacrifiées sur l'autel d'un "respect" de pure façade, il fallait condamner Mgr Barbarin parce qu'il fallait jeter aux chiens de l'inculture, de la bêtise, des raccourcis faciles et des rancœurs de défroqués fragiles ou d'ex-"religieuses marginales", un  homme de foi dans une époque qui n'en plus que pour la "conso" et les séries-tv, qui a remplacé Dieu par les "droits de l'homme" et la spiritualité par le culte du tri sélectif , du véganisme et de l'immigré "christique"
.

Il ne fallait pas condamner le Père Preynat, petit gibier coupable, mais médiatiquement inconsistant.
 La "parole libérée" n'a libéré que des haines recuites qui n'ont que peu à voir avec la justice des hommes.
Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on sonne le hallali contre un "dix corps" déjà "réduit".
Il fallait condamner Mgr Barbarin comme on donne le coup de grâce à la Grâce.
 


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