LA FRANCE ET SON EMPIRE (1900-1962)
-Permanence de l’Empire comme enjeu politique
-Une gestion particulière des colonies
-Consensus relatif jusqu’en 1945 puis rupture du consensus dans le contexte de la guerre froide.
I/ L’Empire et les enjeux coloniaux jusqu’en 1945
A. Structure de l’Empire
1 Afrique Noire
2 L’Afrique du nord (avec court rappel depuis 1830)
3 Asie ( et concessions chinoises) à partir de « Ferry le Tonkinois » : une méconnaissance du continent (on lit davantage Loti que Claudel).
B Débat colonial
1. Le débat colonial (Ferry, etc.)
2. L’engagement de l’empire dans la première guerre mondiale (soldats « indigènes »).
3. Entre-deux-guerres : question coloniale et culture coloniale : maintient du statu-quo sauf tentatives de nouvelle politique avec Blum-Violette. Epoque de « L’Exposition coloniale ». et des clichés (« Y’a bon banania »).
C La récurrence des conflits liés à l’Empire
1. Les crises inter-impérialistes de 1905-1911 et les conflits avec la Grande Bretagne et l’Italie
2. Les conflits dans les colonies (guerre du Rif…) et la question des mandats au PO de 1920 à 1941.
3. Le rôle accélérateur de la seconde guerre mondiale et l’émergence des nationalismes.
II/ Les décolonisations françaises : du débat impérial à la crise de la République (45-62).
A. L’Afrique Noire du discours de Brazzaville aux indépendances.
1. Du Discours de Brazzaville à la loi-cadre Defferre (44-56).
2. Les indépendances africaines.
3. Le maintient de liens étroits avec la métropole.
Mais en parallèle, deux décolonisations ratées liées aux ambiguïtés et ambivalences françaises, au contexte de guerre froide et de montée du panarabisme (Algérie).
B. La question indochinoise (46-54)
1. Origines .
2. Déroulement
3. Dien-Bien-Phu à l’origine de la crise algérienne ( difficultés de la République, remontée d’une contestation d’extrême-droite et rancœur des militaires). Mendès face à Poujade. Le consensus gauche/droite se délite et l’opinion chancèle.
C. De la crise de l’Empire à la crise de la République : la preuve par l’Algérie (1954-1962).
1.Déclenchement.
2.Les étapes de la guerre jusqu’à la bataille d’Alger (1957).
3. De la crise de mai 1958 aux accords d’Evian (ne pas oublier les émeutes d’octobre 1961 et leur répression ; l’image des Algériens en France soudain plus concrète et qui met en valeur l’impréparation de l’opinion- et la politisation du débat (« Charonne ») qui vérifie l’idée d’un Empire comme enjeu de politique intérieure des Républicains de 1900 aux clivages droite-gauche de ce début des années 1960.
CONCLUSION ( élargissement).
-De l’Empire « affectif » et enjeu à la coopération/francophonie et « Françafrique » : un néo-colonialisme ?
-L’Empire ou le signe de l’entrée décalée de la France dans les nouvelles donnes du XX° siècle.
LES RELATIONS FRANCO-AMERICAINES AU XX° SIECLE
Doivent apparaître :
-L’ancienneté des liens (Guerre d’indépendance, la Fayette, révolutions « atlantiques » (J.Godechot), statut de la Liberté !
-La récurrence des alliances (1917/ Débarquement, OTAN, approche de la guerre froide, conflits du golfe persique…
-Mais a contrario la récurrence des tensions : culturelles, à propos de la question allemande (en 1919 et en 1945) et plus largement de la question européenne, concernant les décolonisations et plus récemment les relations avec la Russie ou le golfe persique…
-l’ambivalence de la France et des Français face à l’Amérique : en particulier sous la IV° République (Moscou ou Washington). Entre Sartre et Paul Morand…
-Une pensée française des Usa de Tocqueville à F.Furet via C.Julien.
Plusieurs plan possibles. J’axialiserai pour ma part comme suit :
1. Complicités et collaborations
-Le monde atlantique
-Des visions approchantes des avant-guerres et des après-guerres
-Des approches souvent communes des RI.
Mais
2. Récurrence des tensions et des crises
-Dans les après-guerres (dont questions culturelles).
-dans le débat sur décolonisations et traitement des espaces « périphériques »
-Sur la question européenne et en particulier les relations avec la GB et l’Allemagne.
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