Olivier MILZA Le 13/01/12
Historien
A Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche.
Monsieur le Ministre ;
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour la distinction que je reçois aujourd’hui à partir de votre recommandation. Permettez-moi, Monsieur le Ministre, d’ajouter ici quelques réflexions : en distinguant ma très modeste personne à travers mes travaux historiques touchant aux problématiques liées à l’immigration, vous distinguez encore – et, à travers vous la République- un…petit-fils d’immigré italien par la ligne paternelle (MILZA) et le descendant d’un Juif séfarade de Salon-de-Provence (Eléazar Carcassoni), anobli au XVI° siècle et fondateur de ma famille maternelle, les de Cadenet. Mes deux grands-pères italiens, immigrés des années 1930 et mon ancêtre juif, dont je suis très fier, ont en commun d’avoir conservé leurs cultures d’origine, tout en servant, l’un le Roi de France, les deux autres, la République. Cette double appartenance, à partir d’un « inventaire » critique des héritages –au sens où l’entendait le grand Africain et le grand Français que fut Léopold Sédar Senghor- a donnée à notre pays, venus de tous les horizons, des citoyens qui, sans rien renier de leurs racines, ont toutefois choisi d’aimer, et de servir, le pays qui avait su les accueillir. A travers ma simple personne, c’est aussi à cette posture politique et culturelle que la République, à travers vous, rend hommage, Monsieur le Ministre.
En vous remerciant une nouvelle fois, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux et les plus respectueux.
OLIVIER MILZA.
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