L’historien que je persiste à demeurer dans un temps du « mémoriel » unique, c’est-à-dire dans un temps hyper mnésique et, en d’autres termes, amnésique, dispose toujours d’une solide formation en histoire de l’Islam classique (VII°-XVIII° siècles) et constate que la panislamisme totalitaire poursuit, avec la prise de Tombouctou et la conquête progressive du Niger et du Mali, la récupération, pièce par pièce, de l’ancien empire musulman médiéval. Naguère les Talibans détruisirent les Bouddhas de Bamiyan ; les fanatiques d’Ansar Dine détruisent les mausolées de saints musulmans « non accrédités » et s’apprêtent à s’en prendre aux manuscrits anciens. Désormais, l’islam –j’ai bien dit l’islam- triomphe de Rabat à Karachi et d’Ankara à Khartoum. On me dit que je généralise, que je « stigmatise », que tout cela reste…modérément étendu ! Je transmettrai cette critique aux femmes de Tombouctou, terrorisées, qui tentent de rejoindre Bamako et à leurs fillettes désormais interdites d’école comme leurs condisciples afghanes ne tarderont pas à le redevenir. Pendant ce temps en France, les soldes ont commencé, un peu après le tour de France. Notre Premier Ministre, anti-héros de notre temps, applique à la lettre ses mensonges et son programme de mixité par la force : droit de vote aux étrangers, suppression de la franchise médicale pour les susdits, pénalisation multipliée par 5 pour les communes ne construisant pas de logements sociaux, en bref, dans la plus pure tradition communiste, c’est le « despotisme de la liberté » et le métissage contraint. On se demande dans quels domaines aura lieu la…concertation. Bon, il est vrai que les députés de gauche –du moins dans les grandes métropoles- habitent des quartiers ethniquement homogènes et ont peu de chance de rencontrer des tueurs de gendarmes ou de fillettes juives. Ah, j’oubliais la « terreur et la vertu » et le retour de nos petits juges rouges, chargés par leurs perquisitions de nourrir la haine anti-Sarkozy qui, fut, en s’en souvient, le vrai moteur de la campagne hollandaise. En déplacement à Nantes ces jours derniers, j’ai constaté d’ailleurs que plusieurs rues portaient le nom de « Carnot ». Représentant en mission pour la Convention en 1793, ce grand rousseauiste reste associé à l’un des pires massacres de masse de la Révolution française. A gauche, on décide toujours ce qui est bon pour le peuple. Et si le peuple n’est pas d’accord, et bien on change le peuple !
mardi 3 juillet 2012
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3 commentaires:
La seule rue Carnot que je connaisse à Nantes est l'avenue Sadi Carnot,le président assassiné en 1894, petit fils de Lazare Carnot conventionnel.
Vous semblez confondre les 2.
Mais vous êtes un grand amateur de raccourcis historiques.
Comme Charles Maurras vous détestez la république cette gueuse; cela se ressent dans vos écrits.
Fontenaysien
Historien, je sais distinguer entre Sadi et Lazare, merci! La rue Lazare Carnot longe le château "Lu" en direction de la Loire et la plaque mentionne bien sûr son statut de "conventionnel". Il n'y a pas besoin d'être maurrassien pour dénoncer les crimes de la Terreur (lisez François Furet).Pour Nantes, apprenez mieux à découvrir les "formes d'une ville" (Julien Gracq).
Historien, je sais distinguer entre Sadi et Lazare, merci! La rue Lazare Carnot longe le château "Lu" en direction de la Loire et la plaque mentionne bien sûr son statut de "conventionnel". Il n'y a pas besoin d'être maurrassien pour dénoncer les crimes de la Terreur (lisez François Furet).Pour Nantes, apprenez mieux à découvrir les "formes d'une ville" (Julien Gracq).
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