

Le premier des nouveaux accrochages du Musée d'Art Moderne du Centre Georges Pompidou, intitulé "Modernités plurielles", rend compte de manière saisissante des ambivalences du "Premier" XX° siècle. L'univers de la Première Guerre mondiale - la première des guerres totales - ouvre sur une interrogation taraudante ( les littératures s'en font l'écho) concernant les liens et les correspondances entre modernité industrielle, futurisme et "mortalité" de l'univers contemporain. Hésitant entre reproduction figurative, expressionniste et abstraite de ce chaos sublime où les révolutions, industrielles et politiques introduisent les totalitarismes, ils nous donnent à voir un monde nouveau - celui de l'après-première guerre mondiale - porteur d'une espérance tragique. Prenant ses références en Europe et hors d'Europe, cet accrochage nous donne à voir l'universalité de ces prémonitions de la catastrophe.
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